3 Juillet 1944, base soviétique de Varsovie, 3h du matin, dortoir des sujets masculins.
Le calme de la nuit fut soudain brisé par un cri dans la tête du sujet 001, qui le réveilla. Il faisait nuit noire, et il ne parvenait même pas à apercevoir le lit superposé en face de lui.
« Les gars, vous avez entendu ce cri ? »
« BORDEL WAKA, TU POUVAIS PAS EVITER DE NOUS REVEILLER A CETTE HEURE LA ?! »
Malheureusement pour Soul, il venait de déclencher une des pires réactions de l'histoire. Un cri se fut entendre depuis le dortoir d'à côté.
« VOS GEULES ! »
« ARRÊTE D'INSULTER MON SOUL, MAMIE ! »
« TA GEULE IKKO, JE FAIS CE QUE JE VEUX ! »
« CALMEZ-VOUS BORDEL ! »
Le Zoroark lâcha, d'une voix calme pour ne pas être entendu dans la salle d'à côté :
« Je crois que j'ai déclenché la quatrième guerre mondiale... »
« Que dieu nous protège... »
« Voilà que le Rosbif nous crois dans une église... »
« Je ne vous parle point. LE BOLCHEVIQUE ! »
« TU SAIS CE QU'IL TE DIT LE BOLCHEVIQUE ?! »
Les cris venant du dortoir d' côté reprirent :
« PAS TOUCHE A MON SOUL ! »
« C'est Dragon, Ikko... »
« Ok, pas de problème alors ! »
« ARRÊTEZ DE VOUS LYNCHEZ, BORDEL ! »
Des pleurs venant du dernier dortoir vinrent s'ajouter au chaos général.
« OUIIIIIIN ! J'EN AI MARRE ! JE VEUX REVOIR MEW ! J'EN AI MARRE DE L'URSS ! »
« IKKO, QUESTUFOUS GRANDE SŒUR ? »
« PHINOREX VOULOIR DORMIR ! PHINOREX EN AVOIR MARRE ! PHINO... »
« PHINOREX DEVOIR SE TAIRE AVANT DE SE FAIRE CRAMER ! »
« OUIIIIIIIN ! JE VEUX VOIR MAMAN ! J'AI FAIT UN CAUCHEMAR ! »
Lord Waka se remis à parler, après s'être quelque peu « défoulé » sur Dragon.
« Guantanamo a pas l'air d'aller bien... »
« Bof, Ikko et Lugulabre doivent être en train de s'entretuer, alors tu sais... »
3 Juillet 1944, alentours de la base soviétique de Varsovie, 14h.
L'intervention inattendue de trois divisions blindées soviétiques avait réussi à calmer la situation, et les hybrides étaient sortis pour manger, comme la veille. Les Gijinkas de plus de quatorze and avaient tous un œil poché, une jambe ou un bras dans le plâtre, et un regard de tueur, à l'exception de lord Wakasagihime, frais comme un gardon, comme à son habitude. Kitsuninu restait à côté d'Ikko histoire de la défendre en cas de reprise de la « Quatrième Guerre mondiale », Phinorex dormait à la base et Guantanamo restait dans son coin, en lâchant une ou deux larmes de temps en temps. Kloana, avec une jambe cassée, surveillait Lugulabre et Ikko, tandis que Dragon et Soul lançaient des regards assassins à Waka. Ce dernier s'était abstenu de chanter une des multiples chansons de son répertoire, mais se préparait à jouer une musique de Western si le chaos reprenait. Mais il remarqua Guantanamo, encore à pleurer dans son coin, et approcha discrètement derrière elle avant de poser sa main sur l'épaule de la jeune spectre.
« Est-ce que c'est toi qui a crié le nuit dernière ? J'avais entendu quelqu'un qui hurlait... »
« Peut-être... j'ai fait un cauchemar, et Kloana dit que les spectres comme moi peuvent envoyer des cris dans les esprits des autres sans s'en rendre compte... »
« Ah... ça va, maintenant ? »
« Pas trop...»
« Ne t'inquiète pas... un jour, ça ira... ça ira... »
Il la prit dans ses bras, en continuant regardant le ciel. Guantanamo ne fit rien pour s'en empêcher, et s'endormit même dedans. Personne d'autre ne prêta l'attention à cela, à part Soul qui fit remarquer à Dragon :
« Il drague mieux que toi, quand même... »
« Oh toi, Je ne vous parle point. ! »
Kloana ne put s'empêcher d'intervenir.
« Taisez-vous, tous les deux... »
Ce qui entraîna une réaction d'Ikko :
« MON SOUL FAIT CE QU'IL VEUT ! »
« Calme-toi, grande-sœur... »
Lugulabre attisa les braises, avec un regard noir pour l'Arcanin.
« Laisse-le se faire écraser par Dragon... »
La Quatrième guerre mondiale venait de reprendre, tandis que Waka s'éloignait avec Guantanamo dans ses bras, bientôt suivit de Kitsuninu qui voulait éviter le chaos général et un éventuel lynchage.
Même heure, Berlin.
Le chef du Reich allemand, après un grand meeting, retourne vers le siège du gouvernement, escorté par des blindés Panzer II, pouvant facilement massacrer une foule de révolutionnaire, mais inefficaces contre les blindés depuis 1940.
Mais soudain, d'imposants Panzer V, le meilleur char du monde, surgirent des rues perpendiculaires, et pulvérisèrent les Panzer II, avant de tirer sur la limousine du chef de l'état.
Le plus grand diable de la planète, responsable de la mort de 50 millions de personnes, venait de s'éteindre en cet après-midi ensoleillé.
Au même moment, le Reichstag, siège du gouvernement, fut assailli par des Panzer IV et V. Les SS tentèrent de résister, mais furent forcés de se rendre ou mourir devant la force blindée. Il était 15h quand le bâtiment capitula. Le maréchal Rommel se mit alors aussitôt à contacter la « filière italienne » (L'assaut contre Mussolini devait être déclenché le lendemain), et à demander les conditions soviétiques pour la paix Via la Suède. Il contacta ensuite les différents préfets, qui se rallièrent tous au nouveau gouvernement. Le soir, les conditions pour la paix avec le pacte de Moscou furent obtenues. L'Allemagne devait abandonner la Prusse Orientale pour l'Union soviétique ainsi que la Silésie et la Poméranie orientale pour la Pologne. Les forces allemandes devaient ensuite se retourner contre les franco-anglo-américains. La paix fut signée dans la nuit. L'Europe venait à nouveau de basculer en faveur de l'Union soviétique, qui éradiquait son ennemi mortel. Pour les alliés, c'était véritablement la Chronique d'un désastre. Dans Rome, Mussolini pliait ses bagages pour l'exil en Espagne. L'Italie ne pourrait pas résister plus longtemps, il fallait pour lui abandonner le navire. Les forces militaires prirent le pouvoir sans aucune résistance, et le nouveau gouvernement signa la paix avec le Pacte de Moscou et déclara la guerre aux forces alliées le 4. L'avenir semblait bien noir pour les forces occidentales, les éléments pacifistes faisant surface de toute parts. Sur le front du Pacifique, les japonais débarquaient sur les deux îles de nouvelle Zélande, instaurant la terreur pour les australiens. Les jours des alliés dans le Pacifique et en Europe étaient comptés....